21-05-2010 Que font les anciens ?
Suite de notre rubrique des anciens avec l’arrière Pierre-Yves Rigault qui a évolué cette saison en Nationale 1 à Nanterre.
Pierre-Yves, que fais-tu maintenant ?
Je monte en Division 2 avec Nanterre.
Comment se passe ta saison ?
Il y a eu des hauts et des bas. Il a fallu que je m’adapte à plusieurs changements tels que les changements de niveau, de méthode, d’horaires d’entraînement, de club, d’arbitrage,… Beaucoup de changements donc. Il m’a fallu un temps d’adaptation mais lorsque je m’y suis habitué, ça a été bien.
Par rapport au jeu, suite à quatorze ans de D1, j’ai pris une certaine façon de jouer et en N1, ce n’est pas du tout la même. Donc les mecs à côté de toi n’ont pas les mêmes habitudes et c’était plus à moi de m’adapter à eux.
Au niveau de l’arbitrage, il y a des fautes qui sont sanctionnées plus rapidement. On peut aussi se faire arracher le bras sans que l’arbitre ne dise rien (rires). En Division 1, je n’avais pas l’habitude de me plaindre mais là, c’est plutôt difficile.
En Coupe d’Europe, nous avons joué contre les plus grandes équipes.
Que comptes-tu faire dans les années à venir ?
Je vais resigner avec Nanterre. Nous sommes en pourparlers donc nous allons voir… une ou deux saisons… Après, les années à venir au sens large, pour Créteil, j’espère qu’avec les deux matches qui leur restent, ils réussiront à prendre les points qui leur faut pour se maintenir. Je pense que le club est en restructuration. Il y a eu beaucoup de changements.
As-tu déjà évolué contre l’US Créteil depuis ton départ ?
Non. J’ai rencontré Ivry en Coupe de France au moment où Créteil jouait contre Saint-Cyr, à l’entrée de la D1 dans cette compétition. Cela aurait pu être la seule occasion de se rencontrer, à part en match amical. Mais ça ne s’est pas fait.
Es-tu revenu en tant que spectateur au Palais des Sports ?
Je suis revenu à chaque fois que j’ai pu, lorsque je n’avais pas de match ou entraînement. Les matches le dimanche étaient plus accessibles.
Cela m’a replongé en arrière lorsque j’avais 14 ans et que je venais au Palais des Sports pour la première fois. C’est un peu cette impression que cela m’a fait.
Après, j’ai eu des moments de frustration sur certains matches comme Istres et sa fin de match… Ce n’était que de la frustration parce que normalement, l’US Créteil n’est plus mon « souci direct ». Mais c’est peut-être ce que peut ressentir un joueur lorsqu’il est blessé.
Quel est ton meilleur souvenir à Créteil ? Y a-t-il quelque chose en particulier que tu retiens de Créteil ?
Je vais retenir les matches de Coupe d’Europe parce qu’ils restent les matches les plus mémorables. Deux demi-finales, un quart de finale. Nous avons joué contre les plus grandes équipes. Nous nous sommes frotté à la Ligue des Champions et nous avions vu la différence de niveau. J’ai pu participer à toutes les coupes d’Europe. Je ne sais pas si tous les joueurs de Handball peuvent en dire autant. Et cela s’est passé à Créteil.
Quel est ton match « souvenir » à Créteil ?
La finale de Coupe de la Ligue contre Montpellier en 2003, à Besançon. Déjà parce que c’est mon seul titre. Mais aussi parce que l’équipe de Montpellier a fini cette année-là avec trois titres en poche. Ils gagnent le titre de Champion de France, la Ligue des Champions, la Coupe de France contre Créteil d’un but. Ils auraient pu avoir un quatrième titre avec la Coupe de la Ligue mais nous les en avons empêchés.