A l’approche d’un Tournoi de Tremblay qui s’annonce relevé, Karim Safa, coach des -16 (1) nous livre ses impressions sur le début de saison de son équipe.
Karim, comment va ton équipe?
Cette semaine, étant donné qu’il n’y a pas de match, nous regroupons tous les joueurs de la filière intensive. En championnat, il ne nous reste pas beaucoup de matches mais je pense que nous sommes qualifiés pour la Ligue, pour le championnat Excellence. Et donc, la filière intensive qui fait que les joueurs aient au minimum trois à quatre entraînements par semaine, nous a amené à intégrer ce tournoi dans notre saison afin de tester nos joueurs. Tous les meilleurs éléments de cette tranche d’âge ont été regroupés, afin de les mettre en valeur dans une compétition courte. La liste est de 14 joueurs. Nous avons un programme intensif avec entraînement le matin et le soir, et vidéo l’après-midi. Tout cela en collaboration avec Chérif Hamani et le directeur sportif Guéric Kervadec.
Jeudi soir, nous avons fait une opposition face aux -18. Il y a eu de bonnes choses et d’autres à effacer mais nous verrons cela ce weekend.
Ce weekend, le tournoi de Tremblay s’annonce comme le premier grand rendez-vous de votre saison…
Ce tournoi regroupe toutes les équipes d’Île de France, ainsi que des équipes de Province et quelques étrangères. Ce seront des matches courts de 13 ou 18 minutes la mi-temps. Nous avons demandé aux joueurs d’être performants d’entrée. Nous recherchons la performance mais surtout la qualité. Nous essayons de courir deux lièvres: gagner et produire du jeu.
Nous sommes là aussi pour leur apprendre la culture de la victoire.
Le début de saison de ton équipe a été compliqué, dû aux matches face à des adversaires relativement faibles…
Oui, relativement faibles. Après, les gamins ont presque tout gagné l’année dernière. Du coup, ce n’est pas évident de les remettre dans le bain. Certains ne regardent que leurs chevilles. Ils sont bons mais ne cherchent pas à être meilleurs. Comme je leur dis: “est-ce que tu es capable de remplir une bouteille qui est déjà remplie?”. C’est comme dans la vie, il faut tout le temps se remettre en cause et vider les bouteilles pour en remplir de nouvelles. A chaque entraînement, on doit avoir envie d’apprendre. Je leur ai dit que des coupes en plastique, j’en ai toute une cave.
Nous avons perdu des joueurs qui sont montés en -18, nous avons récupéré des -16 (2) et des -14. A l’entraînement, les joueurs ont du mal mais nous sommes très exigeants parce que ce sont des athlètes qui sont là pour ça.
Et plus personnellement, comment s’est passé ton arrivée au club?
Je suis arrivé grâce à Franck Chupin. Au départ, j’ai travaillé quatre ans sur la ligue féminine. J’ai entraîné en N1 et N2 à Aubervilliers. Et Franck m’a dit de venir suite au départ de Pascal Gaudillère. J’ai aussi parlé avec Benjamin Pavoni qui m’a encouragé dans ce sens. J’ai aussi eu envie de voir autre chose. L’année dernière, j’ai obtenu tous les diplômes nécessaires. Mais je suis surtout là pour travailler et faire progresser mes joueurs.