Arrivé l’an dernier au club, Olivier Nyokas fait partie des cadres de cette équipe. Conscient du travail effectué, il nous livre ses impressions sur l’évolution du groupe depuis l’année dernière.
Olivier, vous avez gagné à Vernon après deux matches nuls à l’extérieur. C’était une victoire importante?
Oui. Nous avons vraiment fait une belle performance. Nous savions que cela n’allait pas être facile face à une équipe avec un bon effectif composé de joueurs très compétitifs. Nous avons pris le match du bon bout, très sérieusement. Après quelques difficultés, nous avons su revenir dans le match et l’emporter. C’est une grosse satisfaction.
Vous enchaînez un deuxième match à l’extérieur. C’est difficile à gérer?
Non, pas plus que ça. En fait, on veut engranger le plus de victoires possible. On attend que ça. Plus nous allons jouer à l’extérieur, moins il nous restera de matches à jouer à l’extérieur (sourire). Enfin voilà, de toute façon, nous voulons gagner nos matches, à domicile comme à l’extérieur.
Vous rencontrez Nanterre qui est un peu en difficulté ces derniers temps. Du coup, on parle de “match piège”. N’est-ce pas récurrent ce terme de “match piège” depuis le début de saison?
Je vais vous donner un exemple concret. L’année dernière, en D1, nous allions jouer Ivry. Ils étaient très bien classés contrairement à nous. Tout disait qu’ils allaient gagner mais nous, nous savions que nous allions l’emporter. Et nous avons gagné ce match. Nanterre est une bonne équipe avec un gros effectif. Ils voudront sûrement gagner ce match, et se battre jusqu’au bout comme nous l’avons fait contre Ivry l’année dernière. De toute façon, depuis le début de la saison, nous n’avons jamais débuté un match en se disant gagnant. Je pense que c’est une force.
Justement, des forces, on vous en trouve de plus en plus. Chaque match, on vous sent plus forts…
Il y a des relations qui naissent. Cela fait du bien de se sentir défendu. Avec Uros par exemple, je me sens super bien. Nous avons sur le terrain une relation extraordinaire. Je sens que nous avons construit quelque chose de fort. Après, on peut toujours s’améliorer mais c’est encourageant. Sachant que l’année prochaine, nous serons sûrement là tous les deux, nous pouvons faire quelque chose de bien. Nous avons trouvé des repères dans le jeu. Je parle d’Uros parce que je me sens bien sur le terrain avec lui mais de manière générale, l’équipe vit très bien. Je crois que je suis un catalyseur du groupe. Je peux péter les plombs mais j’ai aussi de bons rapports avec tout le monde. Un esprit d’équipe est né. Tous les joueurs sur le banc se lèvent lorsqu’il y a un but ou que le match est gagné. On se lève tous ensemble.
A Vernon, il y a eu une belle communion avec vos supporters. C’est aussi un signe de renouveau?
Je ne dirai pas ça. J’ai toujours été proche des supporters. Ils ont toujours été présents. Dans les défaites, c’est dur d’aller les voir, d’aller vers eux. Mais au moment des victoires, c’est forcément plus facile et cela se fait de façon très naturelle, de soi-même. A Vernon, c’était vraiment bien, un bon moment.