Durant la trêve hivernale, USCHB.fr vous propose les interviews bilan des hommes forts de l’US Créteil. Aujourd’hui, le président de l’association Didier Dourbecker.
Quel regard portez-vous sur cette première partie de saison de l’US Créteil Handball?
Nous ne pouvons qu’être satisfaits, surtout en ce qui concerne l’équipe professionnelle. Dans l’ensemble, tous les objectifs sont tenus dans leur ensemble. Maintenant, tout reste à faire. On est trois et il n’y a que deux places pour monter mais on peut leur faire confiance. Le mental est là et puis ils vont réussir à nous conduire vers le bonheur.
Quid des équipes jeunes…
Les plus jeunes qui j’ose espérer, rempliront les effectifs professionnels de demain. Mais donc, les objectifs sont tenus également puisque chaque collectif de la filière intensive joue à son plus haut niveau. Les résultats à mi-parcours sont bons parce que les équipes 1 se placent en tête. Le fait qu’ils soient au plus haut niveau est important parce que c’est ce niveau qui permet une formation optimum.
Nous vivons aussi avec une difficulté, d’une certaine réussite du projet. Beaucoup de joueurs émergent et nous sommes confrontés à des problèmes de vie, d’accompagnement, de concurrence. Le projet commence à produire, chose qui n’existait pas jusqu’à maintenant. Après ces quatre années de travail, d’autres questions se posent à nous. Ce qui nous oblige à travailler sur l’avenir, anticiper.
Les sélections de jeunes sont aussi une belle réussite…
Oui. Pour globaliser, nous avons sept jeunes dans les trois niveaux des équipes de France jeunes. Nous avons au moins quatre représentants en Ligue et autant en Comité. Donc, depuis quatre ans, nous alimentons ces sélections. Ceci est un indicateur de niveau pour nous. C’est important parce que ça les construit et c’est complémentaire avec notre travail de formation.
Le Handball est l’alchimie entre le travail individuel et collectif.
De nouvelles têtes sont apparues à l’USC aussi bien au niveau du Comité Directeur qu’au niveau des entraîneurs. Leur intégration s’est bien déroulé?
Oui. Ce qui est bien c’est que les départs sont des départs de vie. Cela a été dur pour eux et pour nous. Ceux qui sont arrivés amènent leur pierre à l’édifice et leur intégration s’est bien faite. Nous avons une structure qui permet d’avoir une continuité. L’apport de Guéric comme Directeur Sportif est bénéfique, parce que cela amène une professionnalisation. Nous avons deux éléments moteurs que sont Kamel Rémili pour toute la partie organisation et prospective du projet, et puis la partie sportive et technique avec Guéric, entourés par les élus. Nous sommes vraiment dans un fonctionnement de club à part entière. Et cela facilite l’intégration de nouveaux entraîneurs. Cela donne aussi envie aux entraîneurs de venir travailler ici parce qu’il y a de la structure, mais aussi de la matière avec les jeunes qui ont une formation linéaire, construite. Le projet depuis les -14 jusqu’au plus haut niveau est quelque chose qui est construit avec tout l’encadrement, y compris le centre de formation avec Christophe Esparre. Donc les entraîneurs bougent mais les choses restent.
Et ce qu’on vise cette année, c’est de travailler sur une école d’entraîneurs. Petit scoop. Nous nous devons de travailler là-dessus et c’est en réflexion avancée en ce moment.
Le TCF qui est une réussite chaque année, revient en mai…
Il y a trois objectifs à ce Tournoi. D’abord, c’est une vitrine, il doit donner envie aux jeunes de venir jouer chez nous et d’intégrer la filière intensive, mettre en lumière les jeunes apprentis. Ensuite, cela doit montrer ce que l’USC est capable de faire.
Et puis, le tournoi doit donner une dynamique dans le club et impliquer un maximum de personnes.
Donc c’est les 14-15 mai avec huit équipes avec un changement dans les équipes européennes.