Olivier, qu’as-tu ressenti au sortir de ce match?
Cela a été une grande surprise. Je ne pensais pas que l’on pouvait perdre. Nous étions un peu abasourdis. Pas mal de joueurs n’étaient pas trop dedans, pendant le match. Jouer à Semur était un contexte particulier. Et perdre là-bas a été un petit choc pour nous.
Comment expliques-tu cette défaite?
Nous avons peut-être faire preuve d’un surplus de confiance. Parfois, beaucoup de confiance peut être bénéfique parce que l’on n’a peur de rien. Mais Là, c’était dans le mauvais sens. Il y a peut-être eu une petite prise à la légère de cette rencontre.
Je ne vais pas parler de l’arbitrage parce que cela a été un peu houleux. Nous avons connu d’autres matches avec ce même environnement, matches que nous avons réussi à gérer. Mais samedi, cela n’a pas été le cas. Nous menions à cinq minutes de la fin. Mais nous avons eu trois interceptions de ballons dans le money time. Ce n’est pas normal.
Il y a également eu quelques incompréhensions avec le coach. Le dernier shoot n’a pas été pris par la personne désignée, mais nous n’avions pas bien compris les consignes.
En tout cas, on voit qu’un match peut plomber l’ambiance. Cela nous prouve que ça ne tient à rien et que l’équipe est peut-être encore fragile.
Quels ont été les mots de l’entraîneur après le match?
Il était frustré, un peu énervé. En tout cas, il nous a dit que l’un de nos objectifs – ne connaître qu’une défaite – n’était plus réalisable. Nous avons grillé notre joker.
Vous avez maintenant deux semaines pour préparer le match contre Pays d’Aix…
Oui, cela nous permet de ne pas enchaîner et c’est une bonne chose. Nous allons pouvoir souffler et ne pas jouer ce match en étant encore sous l’effet de choc. Cela ne peut que nous permettre d’aborder la rencontre contre Pays d’Aix dans les meilleures conditions.
Perdre à Semur ne signifie pas mort d’homme. Nous sommes encore bien placés pour la montée. Nous aurons encore des possibilités de prouver qu’on a les moyens de retrouver la LNH.