La belle victoire cristolienne de ce samedi face à Sélestat n’est pas passée inaperçue dans la presse…
Retrouvez les échos de la performance des hommes de Dragan ZOVKO :
Vu sur Le Parisien :
En allant s’imposer avec caractère (23-28) sur le parquet de Sélestat, son dauphin, l’US CRETEIL a fait un pas de géant vers la D1 samedi soir. Grâce à ce 16ème succès acquis sans jamais avoir laissé son adversaire mener, le leader compte désormais 7 longueurs d’avance sur Nancy, le 3ème, à sept journée du terme. “Mathématiquement, rien n’est encore acquis, reconnait Dragan ZOVKO, il nous manque encore 3 victoires”
Vu sur L’Alsace :
En s’imposant aussi logiquement que largement à Sélestat, l’US Créteil a mis un neuvième doigt de pied en D1. Avec sept points d’avance sur le 3 e Nancy, plus rien ne semble pouvoir se mettre en travers de la route des Cristoliens.
Sélestat a vu hier soir le chemin qu’il lui reste à parcourir, s’il veut retrouver l’élite le plus rapidement possible. Créteil a offert une véritable démonstration à des Sélestadiens qui, hormis le revenant Tomislav Huljina, sont passés à côté du « big match » de la Pro D2. « Créteil était clairement plus fort que nous, et à tous les postes, ne pouvait que constater Jean-Luc Le Gall à la fin du match. Il y a une classe d’écart. Pour embêter une équipe de ce calibre, il faut faire un match plein. »
Ce que n’a pas su faire le SAHB. D’une incroyable fébrilité offensive, il a mis entre les mains de Créteil le bâton pour se faire battre. Les Nyokas, Atajevas et surtout Jerkovic dans les buts ne se sont pas fait prier pour mater leur dauphin. « Je ne m’attendais pas à une telle défaite, poursuit le technicien bas-rhinois. Mais, on n’a pas été au rendez-vous, tout simplement. »
Avec 51 points à sept journées de la fin, l’USC semble inarrêtable. En revanche, ce revers sélestadien relance la course à la LNH. Alors qu’on lui promettait la D1 au terme d’un cycle aller quasi parfait, le SAHB a calé depuis la reprise. Au point de voir revenir son premier poursuivant Nancy à quatre longueurs et le tandem Mulhouse-Vernon à cinq : « Le problème, c’est qu’on perd contre toutes les équipes qui jouent la montée, concède Jordan François-Marie. Tout le monde revient sur nous. Inconsciemment, on se met peut-être la pression. Mais on a toujours notre petit matelas de sécurité. On ne va quand même pas se plaindre d’avoir quatre points d’avance sur notre premier poursuivant, non ? »
Il n’empêche que les Sélestadiens ont un rythme de croisière qui ne colle pas pour un prétendant à la D1 : trois victoires et trois défaites en 2011. « Les joueurs ne sont pas dupes, ils savent qu’on avait réalisé une première partie de saison au-delà de ce qu’on pouvait espérer, poursuit Le Gall. C’est une situation nouvelle pour eux mais il nous reste sept matches pour aller au bout de notre objectif. »
Et Jordan François-Marie ne conçoit pas une autre issue que la montée en D1 : « Ce serait une catastrophe si on ne remplissait pas notre objectif. Mais là, on commence à se mettre en danger. Et on n’a plus de joker à griller car le confortable matelas s’est rétréci. »
Les poursuivants ont entamé une course-poursuite qu’ils pensaient sans doute vaine il y a encore trois semaines. Mais ce matin, ils ont en point de mire un SAHB qui devra très vite passer au braquet supérieur pour reprendre la poudre d’escampette : « Le week-end prochain, on va à Nanterre, poursuit Le Gall, et on verra comment le groupe va réagir. Pour moi, la D1 n’est pas plus loin qu’elle ne l’était avant Créteil. On a toujours les cartes en main et ça c’est le plus important. » Mais il faudra très vite retrouver cette dynamique que le SAHB a semble-t-il perdue entre Noël et le Nouvel An.
Dernières Nouvelles d’Alsace :
La loi du plus fort
En s’imposant logiquement hier en Alsace (23-28), Créteil a fait un pas presque définitif vers la montée en D1. De son côté, Sélestat reste le mieux placé pour accompagner les Franciliens à l’étage supérieur, mais à sept journées de la fin, l’avance sur Nancy, son principal poursuivant, s’amenuise.
Que l’on ne s’y trompe pas. Sélestat n’a pas compromis ses chances de monter en D1 hier en s’inclinant face au leader. Les coéquipiers d’Olivier Jung sont toujours bien accrochés à la deuxième place de la Pro D2, mais à la différence de Créteil, ils ont manqué l’occasion de faire un grand pas vers la LNH.
Que pouvaient-ils cependant espérer en se montrant aussi maladroits au tir (23/58), à l’image d’un Frédéric Beauregard méconnaissable (2/14, l’arrière gauche violet a été victime d’une intoxication alimentaire dans la semaine) ? Alors que de l’autre côté, Créteil s’est montré solide, notamment défensivement, ne laissant jamais les Sélestadiens prendre, ne serait-ce qu’une seule fois, l’avantage au score.
«C’est sûr que l’on a un peu plus de pression»
«Créteil était clairement plus fort que nous, mais on ne peut pas être satisfait de notre prestation, soupire Jean-Luc Le Gall. Pour embêter cette équipe, il aurait fallu faire un match plein. Cela n’a pas été le cas. C’est forcément une grosse déception.»
En dépit de leur maladresse au tir, les Violets parvenaient en fin de première mi-temps à recoller à deux longueurs (11-13).
Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Jordan François-Marie gâchaient plusieurs opportunités de revenir à hauteur des Cristoliens. C’en était fini des espoirs alsaciens. Et le leader allait inexorablement s’échapper (17-26, 51e).
«Je ne m’attendais pas à ce que l’on craque comme cela en seconde période, souffle l’entraîneur sélestadien. On a raté notre match.»
Le constat est cruel, mais lucide. Les résultats le montrent, le SAHB coince quelque peu depuis le début du cycle retour (3v, 3d). Et en concédant une deuxième défaite consécutive (une première cette saison), les Alsaciens voient revenir leurs poursuivants au classement (Nancy pointe à quatre points, Mulhouse et Vernon à cinq).
«Gagner contre Créteil aurait été un gros bonus. C’est sûr que l’on a un peu plus de pression. Mais nous avons toujours les cartes en main. C’est très important», estime Jean-Luc Le Gall. L’entraîneur violet a toutes les raisons de ne pas se montrer inutilement alarmiste. Le calendrier du SAHB est en outre plutôt favorable, puisqu’une seule équipe du Top-5, Mulhouse, sera au menu lors des sept dernières journées.
Mais pour s’éviter des frayeurs en cette fin de saison, les Sélestadiens ont tout intérêt à vite «se remettre la tête à l’endroit et retrouver (leur) densité collective». Dès le week-end prochain à Nanterre.