Dans le car du retour de Limoges, l’entraîneur Fernando Barbeito nous a délivré un bilan à chaud de la première partie de saison. L’optimisme est de mise pour la suite.
Nous sommes à la moitié de la saison. De manière générale, que penses-tu de cette première phase ?
Je crois qu’avec toutes les circonstances de l’équipe, les blessures importantes mais surtout beaucoup de temps, on peut être contents de tous les matchs mais pas celui d’Ivry. On a beaucoup pensé à ce match mais on ne l’a pas réussi. Pour moi, c’est le seul vrai point négatif de la saison. On ne peut pas oublier qu’on a gagné un point contre Saint Raphaël, un point à l’extérieur – chose difficile cette année en championnat – à Saran, un point à Dijon contre un adversaire direct. Il y a également eu deux très bons matchs à la maison contre Cesson-Rennes et Chartres. Mais après, nous nous devions de gagner contre Ivry et nous ne l’avons pas fait. C’est le point négatif et j’espère qu’à la fin, on ne va pas le regretter.
Sinon, on est contents de l’adaptation des nouveaux joueurs. On attend désormais Janos Stranigg qu’on espère récupérer en janvier. On a déploré les absences de Butorac, Rigault, Ayeva, Muel. Cela a été préjudiciable. On peut être contents de l’état d’esprit des joueurs mais on doit parler quand même entre nous pour régler des choses comme celles de la contre-performance dans le derby.
Le dernier match, à Limoges, semble donner une meilleure lecture à cette saison, après le match contre Ivry…
Oui, bien sûr. Nous ne pouvons pas nous satisfaire du résultat à Limoges mais dans les faits, la manière est très prometteuse pour la suite. Le travail doit se faire là-dessus. Le caractère et la continuité, le collectif ont pris le dessus, contrairement à Ivry contre qui on a joué individuellement.
Est-ce que les défaites successives contre Montpellier et Nantes ont atteint moralement tes joueurs pour la préparation d’Ivry ?
Non, je ne pense pas que ce soit dans la tête. Le problème est qu’en Novembre, nous avons eu un mois intense avec beaucoup de matchs importants. Arrivés en décembre, ça a été plus compliqué de se préparer face à des équipes contre qui nous n’étions pas favoris. Ivry est arrivé trop rapidement après ça. Les joueurs ne sont pas des machines. Ce n’est pas une excuse parce que nous avons fait un match très mauvais. Mais contre Limoges, on a montré qu’avec notre modèle de jeu, on peut jouer. Avec la discipline de jeu, on arrive à faire de belles choses.
Cette année, le maintien va être plus difficile encore. Les équipes derrière ont déjà pas mal de points…
Oui, c’est différent pour deux raisons. Premièrement, on savait que notre début de championnat était terrible avec des matchs contre de grosses équipes. On a perdu d’un but contre Toulouse, de deux contre Nîmes, perdu contre Chambéry que l’on n’a jamais battu depuis que je suis ici. Mais on a gagné un point mérité contre St Raphaël. On a travaillé beaucoup mentalement pour le mois de novembre. Les matchs à la suite de ça ont été très difficiles à gérer.
Est-ce que les matchs contre Toulouse et Nîmes te laissent des regrets ?
Oui, si on joue comme ça, comme contre Limoges, je pense qu’à la maison, on peut lutter contre toutes les équipes. Contre Toulouse, on aurait mérité un point, contre Nîmes aussi parce qu’on a mené durant 50-55 minutes. Mais c’est le sport. On doit jouer 60 minutes. Il nous a manqué un peu de rotations. Mais les adversaires directs ont effectivement gagner pas mal de points et pour la deuxième partie de la saison, il faudra être très rigoureux.
On sent qu’il ne faut pas céder à la panique parce que le championnat est un marathon…
Oui, c’est ça. On doit avoir la discipline, la tranquillité, rester dans le travail et à la fin, on verra le résultat.
Une belle satisfaction par rapport à la saison dernière : la défense s’est améliorée et les gardiens en sont plus performants…
C’est normal. Notre modèle de jeu fait que l’on court beaucoup, qu’on a plus d’attaques et donc que l’on en subit aussi beaucoup. Mais c’est vrai que la défense est meilleure et il faut continuer comme ça.
Un mot sur Edson Imare qui a rejoint les Béliers en cours de saison et qui prend de plus en plus ses marques ?
Edson a déjà montré de bonnes choses que l’on connait. Nous sommes contents de lui parce qu’il n’avait joué que quatre matchs et avait été blessé. Et on ajoute deux mois sans match. Il faut qu’il reprenne le rythme. La préparation hivernale va être importante pour lui.
Quel va être le programme de la préparation ?
La reprise est programmée au 8 janvier. Durant la deuxième semaine, nous allons jouer contre Torrelavega (ESP) et Porto (POR), puis en troisième semaine, contre Tremblay et Sélestat. Et ce sera tout pour les matchs. Nous allons prioriser le travail en séance pour intégrer un peu plus Edson et on l’espère, Janos. L’idée est d’arriver au top le 10 février pour la reprise face à Chambéry.
Un dernier mot pour les supporters avec cette ambiance géniale cette saison, au PDS…
Oui, nous les remercions pour leur soutien. Le dernier match contre Ivry a été une grande fête mais lors des autres matchs, on a aussi senti cette ambiance. C’est très important pour nous. Nous en sommes très heureux et très fiers et nous leur souhaitons de belles fêtes de fin d’année.